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Ces objets laissés par le défunt

22 / 11 / 2017

L’être cher nous a quittés, laissant derrière lui toute une ribambelle d’objets. Et dans chaque recoin de la maison, l’absence de l’être aimé est amplifiée par leur présence : une paire de souliers dans l’entrée, une brosse à dents sur le comptoir de la salle de bain, des vêtements laissés sur le plancher de la chambre.

Autrefois anodins, mais désormais précieux, les objets laissés par le disparu sont remplis de sens et d’histoires. Les regarder, ou pire, les toucher, ravive la douleur associée à la perte. Plusieurs endeuillés décident donc de s’en départir précipitamment espérant passer à autre chose, alors que d’autres s’accrochent plutôt à ceux-ci, comme pour nier cette disparition.

Vaut-il mieux se débarrasser au plus vite des possessions du défunt ou les conserver religieusement ? Tout dépend de vous… En fait, il faut vous donner le temps d’apprivoiser l’absence avant de prendre une quelconque décision.

Faire le grand ménage

Être entouré d’objets orphelins ne réconforte pas tout le monde : plusieurs éprouvent plutôt un violent besoin de se débarrasser de tous les biens de la personne décédée, pensant ainsi éviter de s’accrocher au passé et affronter leur peine plus rapidement.

Toutefois, lors d’une perte, ces objets familiers deviennent des outils pour traverser les étapes du deuil et créent un sentiment de sécurité rassurant. Ils permettent aussi d’accepter une présence plus symbolique du disparu à travers les souvenirs, mais aussi, en quelque sorte, à travers ses objets laissés derrière.

De plus, s’empresser d’éliminer de son champ de vision toutes les affaires de l’être cher peut signifier que l’on préfère éviter la tristesse au lieu de l’affronter. Néanmoins, la seule absence de ses biens matériels ne suffira pas à l’enrayer…

… ou tout conserver

D’autres personnes ont plutôt la réaction opposée et conservent tout, comme c’était au moment du décès, et ce, pendant de très longues périodes : la chambre d’un enfant parti trop vite, le bureau désordonné d’un mari chéri, la penderie bien rangée d’une femme aimée… Les objets exercent alors un effet apaisant pour l’endeuillé, malgré le pincement au cœur dont leur présence s’accompagne bien souvent.

Tout comme se défaire de manière trop hâtive de tous les objets qui alimentent votre mémoire doit être évité, faire comme si rien n’avait changé et figer des marques de la présence du disparu dans votre quotidien s’avère tout aussi néfaste pour le processus du deuil. En effet, cela revient à éviter la situation et nier sa nouvelle réalité.

Prendre son temps

Malheureusement, il n’existe pas de nombre de jours, de semaine ou de mois magiques après lesquels vous vous sentirez prêt à faire le tri dans les possessions de votre proche décédé. Attendez simplement de ne plus éprouver le besoin de toucher et de regarder les objets pour vous apaiser. Une fois la perte acceptée, vous pourrez décider plus objectivement quels objets seront donnés, jetés et, bien sûr, conservés.

Garder certains effets personnels à la valeur sentimentale particulière, comme un bijou, un vêtement ou une photo, est tout à fait normal. Toutefois, ce symbole doit vous permettre d’avancer et de mener une vie normale en évoquant avec douceur le souvenir de la personne aimée.

Bref, seuls les objets qui vous font du bien et vous procurent le courage d’avancer devraient être conservés. Si une chose alourdit plutôt votre chagrin, elle devrait être éliminée : inutile de tout garder et de faire comme si rien n’avait changé. En fait, trier les affaires de la personne disparue signifie apprivoiser enfin une réalité nouvelle, une réalité sans elle.

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